Et si le droit à la déconnexion était une condition de performance durable ?

🔌 Le droit à la déconnexion : un levier stratégique, pas un privilège

Dans un monde où les outils numériques prolongent le travail bien au-delà des horaires officiels, la frontière entre engagement et épuisement devient floue. Pourtant, les chiffres parlent :

• Près de 48 % des salariés français ne parviennent pas à se déconnecter totalement pendant leurs congés

• Les cadres au forfait jours sont 37 % à travailler plus de 45 heures par semaine, souvent sans suivi réel de leur charge de travail

• Seuls 62 % des salariés connaissent réellement leur droit à la déconnexion

🧭 Pour les CEO, un enjeu de gouvernance

Le droit à la déconnexion n’est pas une mesure RH périphérique. C’est un signal culturel fort qui dit :

• “Nous valorisons la qualité du travail, pas sa quantité”

• “Nous faisons confiance à nos équipes pour gérer leur énergie”

• “Nous savons que la performance se construit dans le repos autant que dans l’action”

🛠️ Comment passer du droit au rituel ?

Voici quelques pratiques concrètes à instaurer :

Action	Impact
Signature mail avec mention “ce message n’attend pas de réponse immédiate”	Allège la pression implicite
Envoi différé des mails le soir ou le week-end	Respecte les temps de repos
Journée sans email ou “couvre-feu numérique”	Favorise la concentration et les échanges humains
Dialogue mensuel sur la charge de travail	Prévention du surmenage et ajustement managérial

💡 Et si la déconnexion devenait un indicateur stratégique ?

Imagine : un tableau de bord qui suit non seulement les KPIs financiers, mais aussi le taux de repos effectif, la qualité de concentration, le niveau d’énergie des équipes.

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